jeudi 10 mars 2011

Le principe de Peter, où lorsque l’on atteint son niveau d’incompétence

Au-delà de nos considérations philosophiques, le projet avance – dans une certaine mesure. Opération traduction du logiciel terminée, paramétrage de base en bon état d’avancement, design de base et affichage du site plus ou moins bricolés. Etape très formatrice puisque nous avons appris, manuel à l’appui, comment fonctionnait une feuille de style CSS, un template HTML etc.

Malheureusement, force nous est de constater que nous avons ici atteint les limites de nos capacités. Intégration d’un module de gestion de contenu à notre module de base ? Trop complexe, nous ne savons par quel bout prendre le problème pour l’instant.

Programmation PHP d’un module supplémentaire crucial à l’atteinte de nos objectifs ? Essayé pas pu, malgré les manuels et les aides en ligne. Contraints donc de mandater un professionnel, grosse concession sur notre maigre budget. En pensant nous éviter de mauvaises surprises, nous avons contacté l’entreprise qui produit notre logiciel, qui nous a conseillé un partenaire de longue date (le tout au Etats-Unis). Contacté, celui-ci nous a remis une offre, des délais, et un lien vers une plate-forme de gestion de projets. Très confiants, nous lui avons attribué le mandat. ET aujourd’hui, patatra…argent bloqué, projet bloqué. Depuis le jour où le contrat a été signé, avance de 50% à l’appui, plus rien. Silence radio total du développeur, emails télégraphiques du chef de projet « on s’y met », « votre projet sera priorisé », « je vais voir ce qui se passe »…mouais. La semaine dernière, nous avons visionné « The Social Network », d’où une parano montante : et s’il ne s’agissait pas d’une simple mauvaise gestion des délais et des priorités, mais d’une soudaine volonté de nous doubler et de développer cette fonctionnalité que nous pensons novatrice, pour la vendre à un gros poisson ???? Sentiment d’impuissance très désagréable puisque nous n’avons aucune emprise sur ce qui se passe à des milliers de kilomètres de chez nous. En règle générale, nous privilégions toujours les contacts locaux, et n’avons dérogé à cette règle que parce que l’entreprise connaissait bien le logiciel en question. Ça nous apprendra à ne pas nous en tenir à nos propres règles, on nous y reprendra pas.

1 commentaire:

  1. Je croise les doigts pour que des nouvelles rassurantes vous arrivent au plus vite!
    Toujours rien??

    RépondreSupprimer