lundi 28 février 2011

Privilégier la qualité à la quantité


Alors que nous vivons dans une époque où la surconsommation est endémique, nous revendiquons une consommation responsable et éthique, qualitative plutôt que quantitative. Or la qualité à un prix, les coûts de production locaux (ou tout du moins européens) étant souvent supérieurs au coûts de production sur d’autres continents moins regardants des droits humains et des réglementations concernant la main d’œuvre enfantine notamment… En facilitant l’échange ou la location de particulier à particulier, ou de professionnel à particulier, nous entendons également encourager l’achat de produits de qualité supérieure, le surcoût ainsi engendré pouvant être amorti en le mettant à disposition d’autrui en échange d’une modeste contribution.  L’avantage est ainsi double : l’acheteur potentiel privilégie le matériel de qualité supérieure, et celui qui n’a pas le souhait, ou les moyens, de s’offrir un tel bien, peut le trouver en location pour un coût modeste et se faire plaisir le temps d’une fête, d’un week-end, de vacances…

dimanche 27 février 2011

De la dimension sociale et solidaire à mettre à disposition ses trésors inutilisés

Mettre à disposition d’autrui des biens achetés et consciencieusement remisés dans un réduit comporte une dimension sociale et solidaire.
Premier exemple, à la suite d’une mauvaise fracture à la jambe nécessitant 6 semaines de plâtre, Mme X a grand besoin de rééducation. Elle doit marcher, marcher, marcher. Cependant, l’hiver est froid, les trottoirs sont glissants, et elle n’ose mettre le nez dehors. Son médecin lui suggère alors de s’entraîner sur un tapis roulant/hometrainer afin de remuscler sa jambe. Malheureusement, Mme X ne possède ce genre d’équipement, trop onéreux pour elle.
Or, dans le même temps, à l’autre bout de la rue, M. Y, qui ne connaît pas Mme X, stocke dans son garage un magnifique hometrainer acheté 3 ans auparavant, utilisé 6 mois durant puis laissé à l’abandon par manque de temps et de motivation.
Deuxième exemple : Mlle A gagne au loto un fromage à raclette entier. Malheureusement, elle ne possède pas de four à raclette digne de ce nom, et comme elle en sait pas où en trouver une, se résigne donc à découper cette magnifique meule de fromage en fines tranches. Pourtant, Mlle B qui vit 3 étages en-dessous, dispose d’un splendide four électrique pouvant accueillir 2 demi-meules de fromage, qu’elle a utilisé 2 fois en 3 ans.
Dans les deux cas, un réseau d’échange / prêt / location aurait rendu service à tout le monde. Pour nous, créer le réflexe de partager ces trésors qui encombrent nos placards, remises et garages, et qui nous semblent peut-être totalement banals, mais qui pourraient être si utiles ou faire si plaisir à d’autres à un moment donné, est fondamental.

vendredi 25 février 2011

Choix technologiques

La grande question qui nous hante depuis le début de notre aventure : à quel point faut-il être un expert en technologie pour lancer un site digne de ce nom ? Ne possédant que de maigres rudiments en programmation/design, nous nous sommes lancés dans une étude de marché de grande envergure afin de dénicher le produit se rapprochant le plus de nos besoins, et conçu de manière à permettre aux néophytes que nous sommes de le prendre en mains, le faire évoluer, l’adapter à nos besoins.

Première constatation, quel que soit le mot clé saisi dans Google (software/logiciel et création de site, CMS, blog, forum, enchères, annonces, etc), il semble exister une multitude de logiciels prêts à l’emploi. Autre bonne nouvelle, il nous semble avoir déniché des logiciels relativement robustes soit en Open Source (gratuits), soit dans une gamme de prix très raisonnable (quelques centaines de francs). Au vu de cette offre pléthorique toutefois, comment effectuer le bon choix ?

Suit alors une période de tests, de questions envoyées aux équipes de support afin de tester leur réactivité, une mise à jour de nos priorités, de nos besoins clés. En effet, il est clair que vu nos connaissances et notre budget, ce sera à nous de nous adapter aux logiciels sélectionnés plutôt que l’inverse.

Alors voilà, c’est fait. Nous nous sommes décidés pour une solution proposée par une petite boîte américaine, qui semble flexible, pas trop lourde et qui, très étonnant pour un produit développé aux Etats-Unis, dispose de nombreuses options de configuration multilingue, un must pour nous qui sommes en Suisse. Et puis, bonne nouvelle supplémentaire, le corps du logiciel existant déjà en plusieurs langues, mais pas en français, je me propose, ayant étudié la traductique dans une vie antérieure, de transmettre ma traduction à la compagnie, en échange d’une licence gratuite. Affaire qui roule, notre solution de base ne nous coûtera donc rien. A nous maintenant de la valoriser, la façonner de manière à ce qu’elle délivre ce qu’on attend d’elle…

jeudi 24 février 2011

L’ère du « Co »

Aujourd’hui, nous vivons en « colocation », ou alors nous « cohabitons », puis nous achetons un bien en « copropriété » ou devenons sociétaires d’une « coopérative de logement ». Parents, nous devenons adeptes du « cododo » et du « coparentage ». Et puis nous nous mettons même à « covoiturer », « cojardiner », « co-worker » et, comble de la mode, à « co-luncher ».

En ce jour où l’on nous parle uniquement de « globalisation » ou de « mondialisation », le réseau des réseaux nous offre la planète entière ou presque à portée de clic. Toutefois, l’humain restant envers et contre tout un être grégaire avide de contacts réels, le virtuel ne suffit pas. Le web devient alors un outil de support permettant d’initier des regroupements physiques visant à partager – un espace, un repas, une conversation etc. Le web en tant que facilitateur et non plus en tant que fin en soi.

Partant de ce principe, nous souhaitons mettre sur pied une plateforme de mise à disposition et de partage de tous types de biens et services, nécessaires au quotidien ou plus exotiques, mettant en valeur les réseaux de proximité.

mardi 22 février 2011

Coup de frein, coup de blues

Enfants malades, nuits blanches ou presque, fatigue virant à l’épuisement, cellules grises anémiques. Un petit grain de sable dans la machine et plus rien n’avance. C’est dans ces moments-là qu’on réalise la fragilité d’un projet mené en marge d’une vie de famille et professionnelle déjà biens remplies. Disparues les deux petites heures de tranquillité une fois les enfants au lit, disparues les nuits courtes mais réparatrices, et voilà un projet qui se met naturellement en hibernation…

jeudi 17 février 2011

De la création d’une entreprise

Les étapes de conceptualisation, plan d’affaires et études de marché ayant été menées préalablement au lancement de ce blog, nous allons maintenant nous concentrer sur les actions à entreprendre pour lancer notre produit le plus rapidement possible, et dans les limites de notre (maigre) budget.

Mettant à profit les longues soirées d’hiver passées au coin du feu, nous avons déjà identifié le nom de notre future entreprise – et donc plateforme internet. Les plus curieux d’entre vous vont malheureusement rester sur leur faim, car nous ne pouvons divulguer ce nom pour l’instant. Toutefois, sachez qu’il est dérivé du grec, berceau de la civilisation…Rassembleur et peu commun, propice à diverses déclinaisons graphiques, nous espérons qu’il marquera les esprits et nous permettra d’être facilement retrouvés dans la jungle d’internet.

Une fois notre projet baptisé, nous nous lançons à la quête du graal, à savoir la réservation des noms de domaines correspondants, en Suisse et dans les pays alentours pour envisager un futur développement extra-muros. Pour la Suisse, easy. Le dot.com..easy. L’Allemagne…easy aussi. L’Italie et l’Espagne…un peu moins easy mais tout de même rapide. Enfin, la France…chers voisins français, champions du protectionnisme. Notre surprise n’est pas mince de voir qu’il faut soit une adresse de résident permanent dans le pays, prouvée facture à l’appui, soit un numéro de passeport français…bref moment de désarroi. Heureusement, un ami de nationalité française accepte très vite de nous donner un coup de main.

Nous voilà donc heureux propriétaires d’un paquet de noms de domaines qu’il va maintenant falloir alimenter pour la Suisse, et « parquer » pour les pays avoisinants...